La mine de Saint-Clair-de-Halouze et celle de la mine de La Ferrière-aux-Étangs employaient chacune près de 500 mineurs et ouvriers. Les mineurs d’origine polonaise, italienne, espagnole ou russe étaient nombreux. La pénibilité du travail, le danger que les hommes côtoyaient chaque jour, favorisaient l’existence d’une immense solidarité entre mineurs.
Les cités de Saint-Clair-de-Halouze et de La Ferrière-aux-Étangs racontent encore cette histoire sociale de la mine : les logements des mineurs à l’architecture standardisée, l’école, le terrain de sport, la salle des fêtes, tous ces équipements financés à l’époque par les compagnies minières témoignent du poids du paternalisme et de la force du syndicalisme dans la vie quotidienne des familles de mineurs.